12 janvier 2007
ouf !
La période a été plutôt chargée ces dernières semaines. Depuis le dernier message, nous avons eu droit à 2 visites aux urgences, 1 visite chez le médecin, 2 visites intermédiaires à l'hopital... nous avons donc passé un noël presque serein, malgré la bronchiolite. Tranquille, à la maison, sans les visites à la famille prévues, mais on s'était adapté.
Le 26, vomissements, pleurs anarchiques pendant plusieurs heures, fièvre très élevée (39,3 °C), donc urgences. A 2 h du matin. Soit. Avec un pédiatre issu des pays de l'est, mais nettement moins enthousiasmant que le dr Kovac dans Urgences. Tant pis. Bon, ça m'a un peu énervée quand il nous a demandé ce qui nous inquiétait dans tout ça, mais on s'adapte. Il fait une radio des poumons, n'y voit rien d'anormal, pose une poche urinaire, l'urine est recueillie, et on revient le lendemain. Là, on nous annonce qu'il semble qu'il y ait une infection, qu'il va falloir faire une prise de sang. Pour éviter que notre petiote souffre (ça, c'est bien), on lui pose des patchs anesthésiants, et on attend qu'il fasse effet. Deux heures plus tard, on peut passer à la prise de sang. Ils ont un peu de mal à trouver la veine, elle hurlait tant qu'elle pouvait, et n'ont pas réussi à laisser le cathéter qu'ils voulaient poser. On attend les résultats, on nous confirme une infection (là, on a déjà passé quelques heures à attendre), et il faut lui injecter des antibiotiques. Sauf que, après avoir essayé de transpercer ses mains, ses coudes et ses pieds à diverses reprises (je vous laisse imaginer la scène), le médecin, faute de veine, doit se résoudre à lui injecter en intra-musculaire. Ce qui risque d'être douloureux, mais au point où on en est... Je frémis un peu quand l'infirmière (étrangère, elle aussi, très sympathique, mais qui ne semble pas tout comprendre) doit se faire répéter trois fois qu'elle ne doit pas plus diluer le produit, mais l'inverse, mais une fois ceci terminé, on rentre chez nous. Jusqu'au lendemain, où on nous demande de revenir : finalement, ce n'est pas une infection urinaire, mais le 3eme médecin qu'on voit décèle des soucis sur la radio effectuée le premier soir. Sa bronchiolite est descendue sur ses poumons. Donc, antibiotiques à lui faire ingurgiter de force pendant 10 jours, et consignée à la maison, of course.
L'histoire aurait pu se terminer là si, le 31 décembre au matin, un épisode de gastro ne s'était pas déclenché (certainement attrapée à l'hopital, la plupart des consultations pédiatriques semblaient sur ce thème). D'où re-urgences, et re-journée géniale (et le retour de la poche urinaire bien connue et généralement inutile. Tellement inutile même qu'après 4 h de pose, et comme elle n'avait toujours pas uriné, on a été renvoyé dans nos quartiers et ils ont abandonné l'idée de l'analyse).
Evidemment, quelques jours plus tard, c'est nous qui attrapions la gastro...
De cette période, elle a appris :
- à se retourner du dos sur le ventre (mais pas l'inverse, et ça l'énerve)
- à dormir sur le ventre (et moi à ne plus m'angoisser et aller la surveiller toutes les 5 minutes)
- à fermer sa bouche en pinçant ses lèvres de peur qu'on n'en profite pour lui donner un médicament (la pauvre, elle y avait droit avant son biberon, après son biberon, et entre ses biberons).
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